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Dans
mes réflexions il symbolisait
d'une
rouille éternelle.le
chemin du Ciel
avait
pris la teinte sans âgequand
on se rendait à la Chapelle
l'ANA KATA
BASE
et la descente aux Enfers
par des mains
innocentes,quand
on allait en récréation.
Au fil du temps,
caressé mille fois par jour
Les jours d'hiver, sous la neige,
s'est transmis
de génération en génération.
il
prenait l'allure d'un squelette
dans l'histoire
du Séminaire, mais l'Anakatabase
passeur de Vie. Bien que cet Enfer
graduelle. La
date de ce baptême s'est perduefût
aussi un lieu de défoulement,
dont la prononciation
saccadée mime une marche
de
joie et de retrouvailles,
amusante (comme
mais-où-et-donc-or-ni-car?)les
deux aspects de la Vie, physique et
ANA KATA BASE
: onomatopée
spirituelle hantaient déjà l'enfant.
approches du
grec classique.
Cinquante
ans plus tard, je pense
ainsi
par les enfants dans les premièrescomme
à cette époque que dans la Vie
à
la Chapelle. Cet escalier avait été baptisénous
sommes toujours en Anakatabase.
marche !
(plutôt
jardin à la française) qui conduisait
Nous croyons
êtrela
dernière
à
la cour supérieure
en train de monter,
(cour
de récréation où s'ébattaient les enfants)alors
que nous sommesquelle
sera
sans
contre-marche, qui reliait la cour inférieure
ne savons pas
en
train de descendre...
L'anakatabase
était l'escalier métallique,et
surtout
imposé
à moi comme sujet de réflexion.nous
Anakatabase
s'est immédiatement
appartient au
libre choix de l'enfant,
de méditation
obligatoire, dont le sujet
Confronté
chaque matin au quart d'heure
de Flavigny-sur-Ozerain.
entre au Petit Séminaire
A l'âge de douze ans, François Da Ros
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