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Le
monde de l'art en souffrit, et le livre de luxe aussi, l'un et l'autre dépendant
souvent des mêmes collectionneurs. Beaucoup de galeries d'art cessèrent
de s'investir dans le livre de luxe. De plus l'évolution des techniques,
telle que la généralisation de l'offset dans les années 1970, ne semblait
guère compatible avec le livre illustré de luxe, qui se fit un peu oublier.
Enfin, le coût du livre, comme celui du tirage des gravures augmenta sensiblement.
La crise renforça la dispersion et la précarité des maisons d'éditions,
tandis que se développait de l'auto-édition aux frais de l'artiste et de
l'auteur.Ce phénomène entraîna une évolution des livres d'artistes. De moins
en moins d'éditeurs firent appel aux imprimeurs typographes, du fait des
coûts et de la rareté de la clientèle, ce qui eut comme conséquence la disparition
progressive des typographes expérimentés dans le livre illustré de luxe.
A Paris,
par exemple, depuis une quinzaine d'années, l'imprimerie de luxe spécialisée
a disparu. |
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Raymond
Gid et François Da Ros au Prix G.L.M. |
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