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Enfin, les
nouveaux éditeurs de livres d'artistes, qui sont la plupart du temps
eux-mêmes des artistes, réalisent généralement l'intégralité du
livre, même la typographie, de façon très artisanale. Beaucoup d'entre
eux n'ont jamais eu l'occasion de prendre connaissance des règles
de la typographie, de la fabrication du livre dans son ensemble,
du fait qu'ils ne se sont jamais frottés à l'ancienne technique
de composition et d'impression d'un texte. Beaucoup utilisent des
machines modernes (numériques par exemple), pour imprimer un texte,
or, ces machines ne permettent pas de fabriquer un livre dans la
pure tradition bibliophilique.
La décision de François Da Ros de cesser son activité d'imprimeur
typographe est donc lourde de conséquences. Le caractère patrimonial
de ses livres composés à la main au plomb mobile et imprimés selon
les anciennes méthodes en ressort renforcé. |
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